Les examens oculaires réalisés au Centre Kleber Lyon

Les examens ophtalmologiques

Lors d'une consultation chez l'ophtalmologiste, la mesure de l'acuité visuelle est souvent le premier examen réalisé dans le cadre du contrôle de la vision, mais il est loin d'être le seul !
En fonction de la pathologie identifiée ou recherchée, de nombreux autres examens oculaires sont aujourd'hui à la disposition du médecin ophtalmologiste et sont réalisés sur le plateau technique du centre Kléber.

Revue de détails de ces examens complémentaires.


Autoréfractomètre

autoréfractomètre

L’autoréfractomètre est un appareil qui permet de mesurer de manière non invasive et automatisée, en quelques secondes, les caractéristiques optiques de l’œil et d’évaluer s’il existe un défaut de réfraction (myopie, hypermétropie, astigmatisme).

A la suite de cette mesure, nous réaliserons une mesure de la réfraction subjective ; c’est-à-dire à l’aide de votre participation. Différents verres seront positionnés devant vos yeux et il vous sera demandé de lire des lettres et de préciser à l’aide de quel verre votre vision est la plus nette.

La mesure à l’auto-réfractomètre est réalisée avant tout examen de vision afin d’aider l’orthoptiste à définir la correction optique adaptée. Il s’agit donc, sauf exception, du premier temps de toute consultation au Centre Ophtalmologique Kléber.

Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.

Indications

La mesure à l’auto-réfractomètre est réalisée de manière systématique avant tout examen de vision, et permet d’aider le professionnel à définir la correction optique à apporter à votre œil pour qu’il puisse voir de manière optimale. Il s’agit donc, sauf exception, du premier temps de toute consultation au Centre Ophtalmologique Kléber, après avoir évalué votre motif de consultation et vos antécédents médicaux et chirurgicaux.

L’autoréfractomètre permet, de manière objective, d’estimer le degré de myopie, d’hypermétropie ou d’astigmatisme de votre oeil.

La mesure à l’autoréfractomètre ne dure que quelques secondes, pendant lesquelles il vous est demandé de ne vous tenir immobile, afin que votre œil soit le plus stable possible. Cependant cet examen seul n’est pas suffisant à l’examen de la vue et à la prescription de lunettes.

En effet, toute mesure à l’autoréfractomètre sera suivie d’une mesure de la réfraction subjective ; c’est-à-dire à l’aide de votre participation. Différents verres seront positionnés devant vos yeux et il vous sera demandé de lire des lettres et de préciser à l’aide de quel verre votre vision est la plus nette.

Déroulement de l'examen

Une mesure à l’autoréfractomètre se déroule de la façon suivante :

Le visage est calé contre l’appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière, de façon à ce que le regard soit situé en face de la zone de mesure. L’opérateur active une manette permettant d’effectuer la mise au point et les déplacements requis pour la mesure. Le système d’éclairage de la machine projette sur la rétine l’image d’un test à l’infini en lumière infra-rouge. En général, il s’agit d’une route avec une montgolfière située au loin. Une caméra filme l’œil mesuré et son image est retransmise à l’examinateur de l’autre côté de la machine, sur un écran avec un panneau de commande. La prise de mesure est effectuée successivement sur un œil, puis l’autre, en quelques secondes. Il est possible et tout à fait normal que l’image devienne floue au cours de la mesure. Actuellement, les autoréfractomètres sont couplés aux tonomètres permettant ainsi d’effectuer une mesure de votre pression intra-oculaire avec la même machine ; il vous sera alors demandé de fixer un point vert et un petit souffle d’air sera envoyé sur chaque œil. Cet examen peut être réalisé par un(e) orthoptiste ou par l’ophtalmologiste lui-même. Les données récupérées par la machine sont automatiquement transférées dans votre dossier informatique et seront donc visualisables par l'ophtalmologiste.


Tono-pachymétrie

Tono-pachymétrie

Le tono-pachymètre est couplé à l’autoréfractomètre, il permet de mesurer de manière non invasive et automatisée, la tension intra oculaire ainsi que l’épaisseur de la cornée.

Fonctionnement

La tono-pachymétrie est réalisée de manière systématique avant tout examen de vision.
Elle permet de dépister un chiffre anormalement élevé de tension oculaire, qui peut témoigner d’un glaucome. Elle est répétée à chaque consultation de suivi pour permettre un dépistage continu et systématique au cours du temps.

Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.

Indications

La tono-pachymétrie est réalisée de manière systématique avant tout examen de vision. Elle fait partie de la première partie de la consultation systématique pour chaque patient du centre. Elle permet de dépister une éventuelle anomalie, comme par exemple, un chiffre anormalement élevé de tension oculaire, qui peut témoigner d’un glaucome. Elle est répétée à chaque consultation de suivi pour permettre un dépistage continu et systématique au cours du temps.
La mesure au tono-pachymètre ne dure que quelques secondes, pendant lesquelles il vous est demandé de rester immobile, afin que votre œil soit le plus stable possible.

Déroulement de l'examen

Une mesure au tono-pachymètre se déroule de la façon suivante : le visage est calé contre l’appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière, de façon à ce que le regard soit situé en face de la zone de mesure. L’œil fixe un point vert au centre de l’appareil.
La prise de mesure est faite successivement sur un œil, puis l’autre, puis retransmise sur un écran, en millimètre de mercure (mmHg) pour la pression et en micromètres (µm) pour l’épaisseur de la cornée.
La machine permet également d’avoir une mesure de la pression intra-oculaire corrigée en fonction de la pachymétrie. Actuellement, les tono-pachymètres sont couplés aux autoréfractomètres permettant ainsi d’effectuer une mesure de votre réfraction, de votre pression intra-oculaire et de votre épaisseur de cornée avec la même machine.
Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par le médecin lui-même.
Les données récupérées par la machine sont automatiquement transférées dans votre dossier informatique.


Biomicroscopie (Lampe à fente)

Lampe à fente

L’examen biomicroscopique à la lampe à fente est utilisé par le médecin ophtalmologiste pour examiner finement les différentes structures oculaires et périoculaires au cours de la consultation médicale (de la partie la plus antérieure de la surface oculaire et des paupières jusqu’à la rétine).

Fonctionnement

La biomicroscopie fonctionne à l’aide d’une fente lumineuse qui est projetée sur l’œil grâce à un miroir de petite taille. Elle est couplée à un microscope et permet d’analyser à très fort grossissement la surface oculaire dans un premier temps ; l’ophtalmologiste regarde ainsi les structures comme les paupières, le cadre orbitaire, la cornée et la conjonctive. Puis le segment antérieur avec la chambre antérieure, l’iris et le cristallin sont analysés par le médecin. Enfin, il peut examiner les éléments jusqu’à la rétine, en réalisant ce qu’on appelle le fond d’œil, toujours à l’aide de cette même lampe à fente. Cet appareil est un instrument de consultation indispensable à tout ophtalmologiste.

Indications

L’examen à la lampe à fente est réalisé de manière systématique lors de toute visite chez votre ophtalmologiste, même lors d’un contrôle de routine, car il permet d’apprécier des éléments qui ne sont pas toujours visibles sur les rétinographies ou l’OCT. Il est notamment très utile pour apprécier la présence d’une cataracte, ainsi que l’état cornéen et le film lacrymal par exemple.

La biomicroscopie peut être effectuée sans collyres pour dilatation pupillaire mais l’idéal reste avec dilation pupillaire.
Cet examen est réalisé par le médecin

Déroulement de l'examen

L’examen en lampe à fente se déroule de la façon suivante :

Le visage est calé contre l’appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière (la hauteur des différents éléments peut être adaptée), et l’ophtalmologiste examine les différentes structures de l’œil, avec l’aide éventuelle de lentilles optiques et/ou de collyres. En effet, il vous sera parfois instillé un collyre coloré orange (fluorescéine) utilisé pour rechercher des affections de la surface cornéenne (comme une érosion, une kératite, un ulcère, un abcès, etc.), évaluer la qualité de vos larmes ou aussi pour prendre la pression intra-oculaire à l’aplanation (dans les cas où la tonométrie à air présente une incertitude). Un collyre anesthésiant peut également être utilisé dans certains cas pour examiner la surface avec un contact (retirer un corps étranger, évaluer une lésion, etc.), pour prendre la tension intra-oculaire à l’aplanation (couplé à la fluorescéine), pour réaliser des examens avec un verre contact (gonioscopie, verre à 3 miroirs, etc.). Afin de réaliser un fond d’œil ou une évaluation préopératoire de la cataracte, des collyres permettant de dilater la pupille peuvent aussi vous être instillés par l’infirmière, l’orthoptiste, l’optométriste ou le médecin lui-même. Au cours de l’examen en biomicroscopie, l’ophtalmologiste peut avoir recours à différentes lentilles optiques avec ou sans contact, afin d’avoir accès à des parties de l’œil non observables directement. Le fond d’œil peut être observé grâce à des verres sans contact placés entre la biomicroscopie et votre œil ; il peut aussi nécessiter la mise en place d’un verre contact (principalement verres à 3 miroirs ou lentille grand champ) permettant un accès plus précis à l’extrême périphérie rétinienne. L’examen de l’angle irido-cornéen (gonioscopie) nécessitera toujours la pose d’un verre contact directement sur votre cornée


Biométrie

Biomètre

La biométrie permet de mesurer différents segments de l’œil, notamment sa longueur axiale (longueur de l’œil de la cornée à la rétine), et les rayons de courbure de la cornée centrale, qui déterminent sa puissance optique (kératométrie).

Fonctionnement

La biométrie oculaire est principalement utilisée dans le cadre de rendez-vous pré-opératoires de cataracte. En effet, lors de la chirurgie de la cataracte, on retire le cristallin et on le remplace par un implant.
Une formule d’extrapolation (dite formule de calcul d’implant) basée sur ces divers paramètres permet de définir la puissance de la lentille intra-oculaire à poser au cours de la chirurgie de la cataracte, afin de remplacer le cristallin retiré.

En cas d’astigmatisme cornéen, le chirurgien peut avoir recours à un implant torique, et ceci nécessite une topographie cornéenne (pour déterminer le bon positionnement de l’implant lors de la chirurgie).

Indications

La principale utilité de la biométrie est le calcul de la puissance dioptrique de l’implant cristallinien, en prévision d’une chirurgie de cataracte.
La biométrie peut être aussi utilisé pour le suivi de la myopie évolutive et les rdvs pré-chirurgies réfractives.
En cas de cataracte très évoluée ou de troubles des milieux, une biométrie peut être réalisée grâce à une échographie oculaire.
Cet examen peut être effectuée sans ou avec instillation des collyres pour dilatation pupillaire par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.

Déroulement de l'examen

Le déroulement d’un examen au biomètre se déroule de la façon suivante :

Le visage est calé contre l’appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière. L’œil fixe une cible lumineuse, et un balayage des structures oculaires est effectué par la lumière infra-rouge. La durée de l’examen n’excède pas quelques dizaines de secondes. Les données s’affichent sur un écran et sont ensuite analysées. Cet examen peut être réalisé par un(e) orthoptiste, par un(e) optométriste ou par le médecin lui-même. Les données récupérées par la machine sont automatiquement transférées dans votre dossier informatique et seront donc visualisables dans tout box du centre ainsi qu’au bloc opératoire le jour de l’intervention de la cataracte.


Champs Visuel

Champs visuel

Le champ visuel (ou périmétrie) est l’ensemble des points de l’espace vu par un seul œil lorsqu’il regarde droit devant, de manière immobile. L’examen du champ visuel a pour but de cartographier cet espace.

Fonctionnement et indications

L’examen de champ visuel permet de localiser une anomalie située soit au niveau rétinien soit au niveau des fibres du nerf optique. Il permet d’en surveiller l’évolution au cours du temps lors de la répétition des examens.

La périmétrie statique est la plus fréquemment utilisée, elle est utile au suivi et dépistage des glaucomes, et/ou affections rétiniennes centrales.

Déroulement de l'examen

Le champ visuel est réalisé œil par œil, avec une durée moyenne de 5 minutes par œil.
Vous êtes assis devant une coupole.
Un œil est caché, l’autre fixe un point lumineux au centre de la coupole.
Il faut garder l’œil fixé sur le point lumineux central et activer une sonnette lorsqu’on perçoit un point lumineux ailleurs dans la coupole, en gardant toujours le regard immobile sur le point central. Des points de luminosité et/ou de taille variables sont présentés.
Surtout ne pas s’inquiéter de ne pas tout voir (les algorithmes de la machine sont paramétrés en ce sens).

L’examen du champ visuel est effectué SANS collyres par un/une orthoptiste.


Rétinophotographie

Rétinophotographie

La rétinophotographie est une manière moderne d’examiner la rétine (ou fond de l’œil). Elle se réalise en complément de l’examen au biomicroscope (lampe à fente), et permet de fournir des éléments précis et objectifs, afin de suivre l’évolution de la rétine au cours du temps. Elle peut être complétée par un OCT. (Cf OCT)

Fonctionnement et indications

La rétinographie est un appareil photographique qui permet de prendre des clichés de la rétine. Elle est réalisée essentiellement pour les suivis des pathologies rétiniennes.

L’ophtalmologiste pourra alors analyser avec précision des anomalies de la papille (glaucome, neuropathie optique, etc), de la macula (signes de DMLA, trou maculaire, reflet évoquant une membrane épimaculaire, hémorragies, œdème maculaire, etc.), et de la périphérie rétinienne (rétinopathie diabétique, occlusion vasculaire, décollement de rétine…).

La rétinographie peut être effectuée sans ou avec instillation des collyres pour dilatation pupillaire. Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.

Déroulement de l'examen

La rétinophotographie se déroule de la façon suivante :
Le visage est placé sur une mentonnière, de façon à ce que le regard soit situé en face de l’objectif.
L’œil fixe une image au centre de l’appareil. La prise de photographie est effectuée successivement sur un œil, puis l’autre, et retransmise sur un écran. La rétinographie peut être effectuée sans ou avec instillation des collyres pour dilatation pupillaire. Le flash de l’appareil peut être éblouissant. Il peut vous être demandé de regarder dans différentes directions du regard afin d’avoir accès à différentes zones de la rétine.
Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par le médecin lui-même. Les données récupérées par la machine sont automatiquement transférées dans votre dossier informatique et seront donc visualisables aussi bien dans le box d’orthoptie que dans le box de la consultation du médecin.
L’ophtalmologiste pourra alors analyser avec précision des anomalies de la papille (glaucome, neuropathie optique, etc), de la macula (signes de DMLA, trou maculaire, reflet évoquant une membrane épimaculaire, hémorragies, œdème maculaire, etc.), et de la périphérie rétinienne (rétinopathie diabétique, occlusion vasculaire, décollement de rétine…).
Les rétinophotographies sont enregistrées dans votre dossier informatique sur notre serveur sécurisé, afin de les comparer au cours du temps.


Oct-Tomographie en cohérence optique

OCT

La Tomographie en Cohérence Optique (désignée par l'acronyme anglais OCT – pour Optical Coherence Tomography), est un procédé d’imagerie oculaire permettant d’obtenir des images de l’œil en coupe. C’est un principe proche de celui du scanner mais ce sont des rayonnements infra rouges qui sont utilisés et non pas des rayons X; par conséquent il ne s’agit pas d’un examen irradiant.
Il génère ainsi des images de la rétine, du nerf optique, de la cornée, de la chambre antérieure, et de l’angle irido cornéen.

Fonctionnement et indications

L’examen OCT est réalisé dans le cadre du dépistage et suivi d’une anomalie de la rétine, du nerf optique, de la cornée ou des paupières.

L’OCT peut être effectuée sans ou avec instillation des collyres pour dilatation pupillaire Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.

Le principe de l ’OCT repose sur l’interférométrie au laser, qui combine l’analyse des longueurs d’onde de la lumière de référence (infra-rouge) et de la lumière réfléchie par les structures de l’œil. Les propriétés de réflexion et d’absorption de la lumière par les tissus de l’œil sont la source de contraste des images d’OCT.

Il existe des appareils OCT conçus pour :

L’exploration du segment antérieur avec une longueur d’onde spécifique permettant une meilleure pénétration à travers les différents tissus de l’œil. Ces appareils permettent une imagerie de tout le segment antérieur. Il s’agit cependant de l’utilisation d’un faisceau infrarouge dont les limites de pénétration sont atteintes avec les tissus les plus pigmentés comme l’iris, empêchant ainsi la bonne visualisation des procès ciliaires pour les iris foncés.
L’exploration rétinienne, permettant une très grande rapidité d’acquisition (de 70 000 à 100 000 A-scans/seconde) et une excellente résolution (de l’ordre de 5 µm) des images.

L’OCT produit classiquement des images en coupe axiale, avec possibilité de reconstruction sous forme d’une cartographie « vue d’avion » ou images « en face ». Plus récemment, une nouvelle technologie d’OCT (OCT-Angiographie ou OCT-A) permet d’obtenir, en plus des images traditionnelles tissulaires, des images du flux sanguin dans les vaisseaux de la rétine. Il est ainsi possible de visualiser des occlusions vasculaires, ou des proliférations vasculaires anormales, sans injection de produit de contraste car l'appareil repère le mouvement des globules rouges circulant dans les vaisseaux sanguins.

L’examen OCT est réalisé dès que votre ophtalmologiste suspecte une anomalie de la rétine, du nerf optique ou de la cornée.
Il est également utilisé en routine lors du suivi des pathologies rétiniennes chroniques (comme la DMLA, le diabète, les occlusions veineuses, etc.) notamment pour évaluer la réponse thérapeutique aux injections intra vitréennes ou au laser, ainsi que lors du suivi d’une hypertonie oculaire ou d’un glaucome. Dans ces pathologies, il est systématiquement réalisé à chaque consultation au Centre Ophtalmologique Kléber.

Déroulement de l'examen

La réalisation d’un OCT se déroule de la façon suivante : le visage est calé contre l’appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière.
L’œil fixe une cible lumineuse, et un balayage des structures oculaires est effectué par la lumière infra-rouge.
L’examen ne dure pas plus que quelques dizaines de secondes, pendant lesquelles il est demandé de rester immobile. Les images obtenues s’affichent en couleur sur un écran et sont ensuite analysées.
Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste, par un/une optométriste ou par le médecin lui-même.
Les données récupérées par la machine sont automatiquement transférées dans votre dossier informatique sécurisé et seront donc visualisables dans tout box de consultation du Centre Ophtalmologique Kléber.


Topographie cornéenne

topographie cornéenne

Fonctionnement

Elle permet de cartographier la courbure ou le relief de la cornée grâce à la projection et l’analyse du reflet d’un motif lumineux éclairant ou balayant la cornée.

Indications

C’est un examen essentiel lors d’un bilan pré opératoire de chirurgie réfractive. En effet, cela permet de s’assurer de l’absence de contre-indication et de choisir la technique à utiliser (LASIK, PKR, SMILE, etc).
Elle est également utilisée pour le suivi/ depistage des pathologies de la cornée, kératocône, greffe de cornée.
Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.


Microscopie spéculaire

microscopie spéculaire

Fonctionnement

La microscopie spéculaire permet de visualiser et analyser les cellules de l'endothélium cornéen. Il permet notamment de procéder au comptage cellulaire.
L’endothélium est la couche inférieure de la cornée.

Indications

Cet examen permet de diagnostiquer une pathologie ou une décompensation endothéliale.
On le réalise lors de dépistage et suivi de dystrophies de cornée, greffe de cornée, de bilan préopératoire de chirurgie réfractive ou de cataracte.

Cet examen peut être réalisé par un/une orthoptiste ou par l’ophtalmologiste.


Laser YAG

Fonctionnement

Le laser YAG permet de pratiquer une découpe de haute précision à l'intérieur de votre œil. Le faisceau peut être focalisé spécifiquement en fonction du geste à pratiquer. Il est utile pour couper ou perforer en un point très précis, tout en respectant les tissus voisins.

Indications

Le laser est utilisé dans le cadre du traitement de la cataracte secondaire soit la capsulotomie, c’est-à-dire l’ouverture de la capsule postérieure située en arrière de l'implant, positionné lors de la chirurgie. On l’utilise également pour réalise une iridotomie c’est-à-dire perforation de l'iris permettant d'améliorer l'écoulement de l'humeur aqueuse.

Déroulement de l'examen

Des gouttes anesthésiantes sont instillées avant la réalisation du geste.
Lors de la capsulotomie, des collyres pour dilatation pupillaire sont également instillées.
Lors de l’iridotomie, des collyres pour rétrécir le diamètre pupillaire sont instillées.
Les tirs de lasers sont effectués par le médecin durant quelques minutes


Laser ARGON

Fonctionnement

Le laser génère une lumière capable de transporter une grande quantité d'énergie qui sera délivrée en un endroit précis de l'œil. Elle peut créer une cicatrice, coaguler un vaisseau, détruire un tissu anormal.

Indications

Le laser Argon est indiqué dans des pathologies rétiniennes comme les déchirures ou trou de la rétine, les rétinopathies diabétiques, la DMLA, la destruction de néovaisseaux, des séquelles d'occlusion veineuse rétinienne, suites opératoires de décollement de la rétine, angiomatose, macroanévrisme, choriorétinopathie séreuse centrale (cette liste n'est pas limitative).

Déroulement de l'examen

Des gouttes anesthésiantes sont instillées avant la réalisation du geste.
Les tirs de lasers sont effectués par le médecin durant quelques minutes


Lumière pulsée intense (IPL)

Fonctionnement

Le traitement par IPL stimule par la chaleur les glandes de meibomius et permet de régénérer le film lipidique de l’œil prévenant l’évaporation des larmes.
Cela améliore donc la composition des larmes et, par conséquent, diminue les symptômes liés à la sécheresse oculaire comme les brûlures, les larmoiements, la photophobie, la sensation de fatigue oculaire et la sensation de grains de sable…

Indications

La lumière pulsée intense (IPL) est un traitement du syndrome de l'œil sec. Il est indiqué en cas d'altération des glandes de Meibomius.

Déroulement de l'examen

Le traitement par lumière pulsée se déroule en plusieurs étapes. On réalise souvent 2 séances espacées de 15 jours.

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